Yah ! Kôun Ryûsui !?

Yah ! Portée par le courant !?
Kunikida Hanamaru

kouun-ryuusui-kou-un-ryuu-sui-ryu
"Aah, je ne sais pas !"
Quel temps il fera dans un an, par exemple
On a beau s'inquiéter, on ne peut rien y faire
Il faut juste se laisser porter par le vent

Ne t'en fais pas,
Plutôt que de tout faire comme il faut
Corriger ses erreurs en allant,
Est tout aussi amusant

Respire profondément
Et tu verras que cet air pur est délicieux

Tout le monde mange avec plaisir,
Ça nous rend heureux
Et c'est là qu'on commence !
Quand ? Rien n'est sûr, rien !
Yah ! On se laisse porter par le courant !?
On mange avec plaisir,
Une fois le ventre plein, on fait la sieste
Ferme les yeux et contemple
Tes soucis s'écouler doucement

"Ah ! Je crois comprendre !"
L'instant d'après, on n'y comprend de plus rien
Mais c'est parce que je veux profiter de l'instant présent
Que je souris

C'est en regardant le ciel, insouciante
Que j'ai eu l’idée de me laisser portée par mes pas

Si l'on faisait aujourd'hui un premier pas en avant
On irait courir après les nuages blancs
Vidons notre tête
Les gens réfléchissent trop

Tout le monde mange avec plaisir,
Ça nous rend heureux
Et c'est là qu'on commence !
Quand ? Rien n'est sûr, rien !
Yah ! On se laisse porter par le courant !?
On mange avec plaisir,
Une fois le ventre plein, on fait la sieste
Ferme les yeux et contemple
Tes soucis s'écouler doucement
行雲流水, Kouun Ryûsui, littéralement "laisser les nuages filer et l'eau couler" désigne un art de vivre consistant à se laisser porter par le courant sans s'attacher à quoi que ce soit. S'attacher à quelque chose impliquant une attente vis à vis de ceci, et donc un désir, ce qui constitue un obstacle au Salut selon la pensée Bouddhiste (la souffrance ayant pour origine les désirs inexauçables, ou non exaucés).
Cette expression trouve ses origines dans une lettre écrite par Su Shi à Xie Minshi au 11ème siècle.